1 mars 2011

Pour rejoindre un groupe, et particper à la béatification à Rome

Pour aller à Rome entre centaines de jeunes parisiens... Jean-Paul II, le pape des JMJ. Allons à Rome pour sa béatification le 1er mai prochain.
Le Pôle Jeunes Adultes s’organise pour proposer aux jeunes de Paris de vivre ensemble à Rome la béatification de Jean-Paul II le 1er mai 2011.
De manière prioritaire, inscrivez-vous auprès de votre paroisse.
 inscrivez vous sur ce lien
http://www.paris.catholique.fr/Jeunes-Beatification-de-Jean-Paul.html

Des pèlerinages à Rome pour la béatification de Jean-Paul II

2,5 millions de pèlerins sont attendus à Rome le 1er mai 2011 pour la béatification de Jean-Paul II. Parmi eux, des délégations de diocèses, communautés, mouvements... C'est le moment de s'inscrire.
Dans toute la France, les propositions se multiplient pour vivre « un grand moment de prière et de vie fraternelle ». Ainsi le diocèse de Toulouse promet « un voyage un peu pénible pour le corps, mais vivifiant pour le cœur et l'âme », avec le vicaire épiscopal. Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, en personne, présidera le pèlerinage, hommage au « géant de la foi » qu'était le pape Jean-Paul II pour lui. 100 places de train ont été réservées par le diocèse de Nanterre pour les jeunes et les familles de la "Génération Jean-Paul II". Mgr Nicolas Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre, des prêtres et des séminaristes du diocèse

Les diocèses de Tours et de Blois organisent un déplacement commun. Une trentaine de catholiques du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier se joindra aux autres délégations diocésaines de Bretagne. C'est un avion de 174 places qui a été affrété pour l'occasion.

Certains voyages seront assez spartiates. Notamment dans le diocèse de Rouen où les pèlerins qui viendront avec la Communauté de l'Emmanuel devront prévoir 3 jours de pique-nique et passer 3 nuits dans le bus. Avec la Pastorale des jeunes du diocèse de Paris, 1400 étudiants et jeunes professionnels passeront la nuit du samedi au dimanche à la belle étoile... Le service des pèlerinages du diocèse du Mans, lui, a fait le choix d'un aller-retour express dans la journée le 1er mai.  assureront l'animation spirituelle.
Le dispositif le plus impressionnant est sans doute celui mis en place par le diocèse d'Aix-et-Arles. Il s'agit d'une croisière spirituelle sur un bateau de 1100 places au départ de Marseille qui servira aussi d'hébergement pour les 200 diocésains prévus pour cette traversée.

10 févr. 2011

Un site Internet pour la béatification de Jean-Paul II

ROME, Mercredi 9 février 2011 - Le vicariat de Rome a ouvert un site officiel consacré à la béatification de Jean-Paul II, le 1er mai prochain : www.karol-wojtyla.org.
Le site Internet, disponible en 6 langues - anglais, français, espagnol, italien, polonais et roumain - veut réunir toutes les informations disponibles sur le pape, la cause de béatification et les cérémonies.
La page web offre une ample documentation sur le procès de béatification de Jean-Paul II, ainsi que des initiatives organisées dans le monde entier et une prière pour demander des grâces par l'intercession du futur bienheureux.

6 févr. 2011

Jean Paul 2 parle aux malades à Lourdes



Depuis le jour de l'apparition à Bernadette Soubirous, Marie a "guéri" en  ce  lieu, souffrances et maladies, redonnant aussi la santé du corps à nombre de ses enfants. Elle a cependant  opéré  des  prodiges  plus  surprenants encore dans le coeur  des croyants, les ouvrant à la rencontre avec son fils Jésus, réponse authentique aux attentes les plus profondes du coeur humain. L'Esprit Saint, qui la couvrit de son ombre au moment de l'Incarnation du Verbe, transforme le coeur de nombreux malades qui ont recours à elle. Même s'ils n'obtiennent pas le don de la santé corporelle, ils peuvent toujours recevoir un autre don bien plus important:  la conversion du coeur, source de paix et de joie intérieures. Ce don transforme leur existence et les rend apôtres de la Croix du Christ, qui est signe d'espérance, même au milieu des épreuves les plus dures et les plus difficiles.
4. Dans la Lettre apostolique Salvifici doloris, je soulignais que la souffrance appartient à la situation historique de l'homme, qui doit apprendre à l'accepter et à la surmonter (cf. n. 2). Mais comment pourrait-il y parvenir, si ce n'est grâce à la Croix du Christ?
Dans la mort et la résurrection du Rédempteur, la souffrance humaine trouve son sens le plus profond et sa valeur salvifique. Tout le poids des vicissitudes et des souffrances de l'humanité est condensé dans le mystère d'un Dieu qui, assumant notre nature humaine, s'est anéanti jusqu'à se faire "péché pour nous" (2 Co 5, 21). Sur le Golgotha, Il s'est chargé des fautes de tous les hommes et, dans la solitude de l'abandon, Il a crié vers son Père:  "Pourquoi m'as-tu abandonné?" (Mt 27, 46).
Du paradoxe de la Croix jaillit la réponse à nos questions les plus angoissantes. Le Christ souffre pour nous:  Il a pris sur Lui la souffrance de tous les hommes et Il l'en délivre. Le Christ souffre avec nous, nous offrant la possibilité de partager avec Lui nos souffrances. La souffrance humaine, unie à celle du Christ, devient moyen de salut. Voilà pourquoi le croyant peut dire avec saint Paul:  "En ce moment, je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Eglise" (Col 1, 24). La souffrance, acceptée avec foi, devient la porte d'entrée dans le mystère de la souffrance rédemptrice du Seigneur. Une souffrance qui n'enlève plus ni la paix ni le bonheur, car elle est éclairée par la lumière éclatante de la résurrection.

5. Au pied de la Croix, Marie souffre en silence; elle participe de manière toute spéciale aux souffrances de son Fils; établie Mère de l'humanité, elle est prête à intercéder pour que chacun obtienne le salut 
(cf. Jean-Paul II, Lettre apostolique Salvifici doloris, LOURDES - FRANCE, 11 FÉVRIER 2004).

Jean Paul 2, un pontificat marqué par la maladie

Un pontificat marqué par la maladie

 

Le pape Jean Paul II s’est éteint le 2 avril 2005. Alors que le Vatican diffusait chaque jour des bulletins plus alarmants, l’état de santé du souverain pontife n’avait cessé d’empirer depuis le mois de février. Selon le communiqué du Saint-Siège, Jean-Paul II est mort d'un choc septique et d'une insuffisance cardiaque irréversible.
Il y a 26 ans, les catholiques découvraient en Karol Wojtyla un pape sportif. Mais la maladie rattrapera rapidement le voyageur dynamique et les images de la fin de son pontificat resteront marquées par ses déplacements en fauteuil, ses apparitions publiques la voie tremblante, ses rictus de douleur…

Une succession de séjours à l’hôpital

Si Jean-Paul II semblait être au début des années 80 un pape infatigable, la deuxième moitié de son pontificat alimentera les rumeurs les plus diverses sur son état de santé. Et pour cause… Chaque année ou presque, le pape est hospitalisé. En 1992, une tumeur intestinale lui est retirée lors d’une intervention chirurgicale. S’agit-il d’un cancer du côlon ? L’année suivante en 1993, il tombe et se fracture l’épaule. 1994, la série continue : nouvelle intervention chirurgicale… Cette fois, c’est une mauvaise chute dans sa baignoire où il se fracture le col du fémur ; les médecins devront lui poser une prothèse de la hanche. Le pape a alors 74 ans. A cet âge, ce type d’accident n’est pas anodin. C’est le début d’un long tête à tête avec les nombreux médecins qui se presseront durant dix ans à son chevet. A Noël 1995, pris de violentes nausées, il doit interrompre la traditionnelle bénédiction "urbi et orbi", sous l’oeil des caméras du monde entier. Souffre-t-il alors des symptômes de l’appendicite pour laquelle il subira une opération en octobre 1996 ?
A ces nausées, ces chutes, ces vertiges qui le surprennent alors qu’il officie, s’ajoutent des signes plus visibles encore : le pape semble atteint par la maladie de Parkinson.

Les années Parkinson

Même si la maladie de Parkinson a longtemps été tue par les autorités pontificales, cette affection neurodégénérative frappe le pape depuis le début des années 90. A chaque apparition publique, les symptômes ne laissent guère de place au doute. Son attitude est rigide, ses membres tremblent, sa voix se fait moins précise jusqu’à devenir incompréhensible… Les traitements ne parviendront pas à enrayer le développement inéluctable de cette maladie. Les plus grands médecins tentent pourtant l’impossible, jusqu’au professeur Luc Montagnier, co-découvreur du virus du sida, qui aurait prescrit au Saint-Père, de l’extrait de papaye, dont les vertus restent pourtant à démontrer. Le pape qui parcourait le monde, rencontre de plus en plus de difficulté à se déplacer, à marcher. Aux "années Papamobile", conçue pour le protéger des attentats, succèderont les "années fauteuil" : l’arthrose le handicape considérablement à partir de 2002, le pape est alors incapable de se tenir debout et dira même la messe assis.

La fin d’une longue agonie

En 2003, lors de son voyage en Slovaquie, le Souverain pontife apparaît totalement impotent. Depuis, ce ne sont qu’images de souffrance, de décrépitude… Alors que nos sociétés ont pour habitude de cacher leurs malades, le pape ne vivra pas reclus ; il se montrera dans toute sa douleur et s’exposera dans son combat contre la maladie. Nul ne cachait la présence permanente à ses côtés de médecins, disposant d’oxygène, de défibrillateur cardiaque et de poches de sang pour parer à toute urgence.
Mais c’est début 2005 que tout semble s’accélérer. L’épidémie de grippe qui atteint l’Italie n’épargne pas le Vatican. Des complications respiratoires obligent à une hospitalisation du pape le 1er février. Il est affecté d’une laryngo-trachéite aiguë et des crises de spasmes du larynx rendent sa respiration difficile. Une situation extrêmement dangereuse pour les malades atteints de la maladie de Parkinson qui risquent d’étouffer en cas d’encombrement des bronches.
Dans l’incapacité de parler, le Vatican annonce le 5 février qu’il ne pourra pas présider la cérémonie des Cendres. Si fin février, il apparaît de nouveau en public pour prononcer quelques mots, il sera vite rattrapé par la maladie et à nouveau hospitalisé le 24 février pour subir une trachéotomie. Une intervention qui implique la mise en place définitive d'une canule dans la trachée…
Amaigri, plus affaibli encore, le pape ne fera plus que de très courtes apparitions publiques et ne pourra pas assister aux cérémonies de Pâques. La semaine suivante, il sera victime d’une grave infection urinaire. Le 1er avril, un communiqué faisait état d’une situation critique et mentionnait l’assistance respiratoire sous laquelle il était placée. Le lendemain, le Saint-Siège annonçait la progressive perte de conscience, puis sa mort dans ses appartements privés.
Aude Maréchaud

Jean Paul 2 :un pape soufrant en exemple pour la Journée mondiale du malade

La Journée mondiale du malade, préparation à la béatification de Jean-Paul II



ROME- La Journée mondiale du malade (JMM) 2011, le 11 février, est une étape significative dans la préparation à la béatification de Jean-Paul II, le 1er mai prochain, a fait remarquer le président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, Mgr Zygmunt Zimowski, lors de la conférence de presse de présentation des activités de ce dicastère qui achève de fêter ses 25 ans : il a été créé par le pape Jean-Paul II.
Jean-Paul II et la JMM
La journée du malade aussi a été inaugurée par Jean-Paul II et fixée chaque année au 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes.
« Je pense, a déclaré Mgr Zimowski, que dans chaque diocèse, la Journée mondiale du malade sera une occasion propice pour une bonne préparation à la béatification de Jean-Paul II, parce que le 1er mai est désormais proche. Et à cette occasion je voudrais dire que le Saint-Père était un « malade parmi les malades ». Il disait qu'il avait trois maisons : la Cité du Vatican, Castel Gandolfo et la Polyclinique Gemelli, où il a passé non pas seulement des jours mais de nombreux mois ».

C'est aussi l'occasion d'impliquer les diocèses, les communautés chrétiennes, et les familles religieuses dans la pastorale de la santé, spécialement les bénévoles, en cette « année européenne du bénévolat ». Mgr Zimowski y voit une occasion de favoriser la formation spirituelle et morale du personnel de la santé, les médecins, les infirmiers et les pharmaciens,
c'est l'occasion aussi, de rappeler l'importance de l'assistance religieuse aux malades : prêtres, aumôniers laïcs, qui peuvent former une « communion », une « communauté proche des malades ».zenit

Karol Wojtyla son charisme l’a fait « Bienheureux Jean Paul 2»

Le 1er mai prochain, à l’occasion de la Journée de la divine miséricorde, le Pape Jean-Paul II sera béatifié, un peu plus de six ans après sa mort.
«Je suis guérie, c'est l'oeuvre de Dieu, par l'intercession de Jean-Paul II. C'est quelque chose de très fort, de difficile à expliquer avec des mots». Le 30 mars 2007, Sœur Marie Simon-Pierre, religieuse française de la congrégation des Petites Sœurs des maternités catholiques, revenait sur le miracle de sa guérison de la maladie de Parkinson lors d’une conférence de presse donnée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). «Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'étais malade, et que maintenant je suis guérie. Maintenant, c'est à l'Eglise de se prononcer et de reconnaître si c'est un miracle», avait-elle ajouté, avec humilité.
Le fait miraculeux remonte au mois de juin 2005. Atteinte de la maladie de Parkinson depuis 2001, le même mal qui rongeait le pape Jean-Paul, Sœur Marie Simon-Pierre vivait un véritable calvaire au quotidien. «La maladie évoluait doucement au début mais, au bout de 3 ans les symptômes s’amplifiaient, accentuant les tremblements, les raideurs, les douleurs, les insomnies. ..», expliquait-elle, dans le témoignage qu'elle avait donné au postulateur de la cause en béatification. «A partir du 2 avril 2005 la maladie me ravageait de semaine en semaine, je me voyais diminuer de jour en jour, je ne pouvais plus écrire étant gauchère ou si je le faisais, j’étais difficilement lisible. Conduire ne m’étais quasiment plus possible hormis sur des trajets très courts car ma jambe gauche connaissait des périodes de «blocage» et la raideur ne facilitait pas la conduite. Il me fallait de plus en plus de temps pour accomplir mon travail celui-ci était devenu très difficile, travaillant en milieu hospitalier. J’étais fatiguée et épuisée», constatait-elle.
A la mort de sa Sainteté, le 2 avril 2005, la sœur-courage est effondrée: «Je venais de perdre un ami, celui qui me comprenait et me donnait la force d’avancer. Dans les jours qui suivirent, je ressentis comme un grand vide mais en même temps j’avais la certitude qu’il était toujours présent». Dès lors, les symptômes de la maladie de Parkinson empirent et l’on redoute le pire. Le 2 juin après-midi, raconte la religieuse, sa supérieure lui demande d’écrire le nom de «Jean-Paul II». La première tentative est illisible, mais dans la soirée, comme habitée par une force invisible, Soeur Marie Simon-Pierre réécrit le nom du Pape.

Béatifié le 1er mai prochain

«Cela faisait exactement 2 mois que Jean Paul II nous avait quitté pour la Maison du Père, se rappelle-t-elle. A 4h30, je me réveillais, stupéfaite d’avoir dormi. D’un bond, je sortais de mon lit, mon corps n’était plus endolori, plus aucune raideur et intérieurement je n’étais plus la même». Comme elle l’explique, sa guérison soudaine est «un mystère difficile à expliquer avec des mots». «C’était le 3 juin, fête du Cœur Sacré de Jésus. A la sortie de la messe, j’étais convaincue que j’étais guérie… ma main ne tremblait plus du tout. Je partis écrire de nouveau et à midi j’arrêtai brutalement tous mes médicaments», se souvient-elle enfin. Depuis ce jour, Soeur Marie Simon-Pierre, qui était auparavant suivie par un neurologue, a repris une vie normale, sans ressentir le moindre mal. Pour que le miracle soit certifié, l’Eglise a mené son enquête, en recueillant des témoignages et l’avis de nombreux experts médicaux. Le dossier a ensuite été transmis à la Congrégation des causes des saints, qui jugent aussi bien de l’aspect médical de la guérison miraculeuse que de sa dimension théologique. Il y a trois jours, cette dernière, réunie en session ordinaire, a rendu «une sentence unanime affirmative», a indiqué le Vatican, cité par «La Croix». La béatification du Pape Jean-Paul II a été accélérée du fait de «l'imposante réputation de sainteté dont jouissait le pape Jean Paul II pendant sa vie, à sa mort et après sa mort». Pour qu’il soit ensuite canonisé – et donc considéré comme un Saint – un deuxième miracle devra être attesté après sa béatification.
Le 1er mai prochain, Benoît XVI présidera la cérémonie qui se déroulera sur la place Saint-Pierre de Rome, devant des centaines de milliers de fidèle. La date choisie est bien sûr hautement symbolique : elle correspond à la Journée de la divine miséricorde qu’avait instaurée le Pape Jean-Paul II le 30 avril 2000, le jour de la canonisation de sœur Faustine. ParisMatch